La Réunion

La France de l’Océan Indien s’éveille

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Le principe bioéconomique, de croissance et de respect à l’environnement correspond à deux valeurs de base posées par le Conseil

Une île, avec son histoire et ses cultures qui coexitent pacifiquement dans l’Océan Indien. C’est la Réunion. Jamais un territoire n’a aussi bien porté son nom. Dans ce rapport, nous aborderons les grands sujets qui régissent son développement économique, social et écologique. Le président régional, Didier Robert, est soucieux de conserver un rythme de croissance permettant au territoire de se développer tout en conservant ses atouts. Il ne faut pas se méprendre, malgré son dynamisme et la douceur de la vie sur une île tropicale, la Réunion présente aussi des enjeux majeurs pour son développement, avec un taux de pauvreté et de chômage élevés, peu de foncier disponible, un coût de la vie élevé, des embouteillages importants, et une connectivité encore limitée en termes d’ouverture internationale pour l’export de biens, de savoir-faire, ou de personnes

Le département 974 demeure malgré tout une île qui rayonne dans le monde grâce à une créativité boostée par son insularité. Les Réunionnais ont souvent partagé leurs découvertes gratuitement dans le monde (canne, santé…). Son attachement à la France métropolitaine aussi a été et reste un atout majeur. En effet, ses infrastructures, le secteur de l’éducation ou de la santé, par exemple, n’ont rien à envier à ceux des îles voisines ou à la métropole dans certains cas. Bien au contraire. L’île bénéficie aussi d’une biodiversité et d’un patrimoine unique. 100 000 hectares de parc natianoal UNESCO. C’est 40% de la superficie de l’île pour le plus grand plaisir de ses habitants et des touristes.

Connue des randonneurs et sportifs internationaux pour ses cirques majestueux ou évènements sportifs comme “le Grand Raid”, la Réunion a pourtant bien plus à offrir. Aussi bien aux touristes qu’aux entrepreneurs, chercheurs, et hédonistes. Les secteurs dits “renforcés” proposant des défiscalisations comme le secteur des énergies renouvelables illustrent bien le propos. À l’heure où le secteur public déploie des stratégies de développement cohérentes, l’avancement opérationnel et tangible dépend toujours des privés (95% d’entre-eux sont des TPE-PME). Sauront-ils s’accorder pour développer la région? C’est une grande question étant donné que leur succès semble demander à la fois des efforts, des sacrifices et une réelle volonté d’avancer ensemble, vers l’intérêt commun.